K( )SA

Solo chorégraphique pour tout public à partir de 12 ans – 52 min

 Créé le 3 novembre 2020

au Vivat -scène conventionnée d’intérêt national art & création à Armentières (59)

 

 

Une version courte de 30 minutes destinée au public scolaire à partir de CP a été créée le 21 mai 2021 au théâtre de la compagnie de l’Oiseau-Mouche et est disponible à la diffusion.

Chorégraphie et performance : Scheherazade Zambrano
Régie générale et création lumière : Rémi Vasseur
Création sonore : José Navarro et Greg Leteneur
Dispositif Son : Adrien Dauvergne
Costumes: Perrine Béague et Perrine Wanegue
Conception scénographique : Michelle Bruce et Rémi Vasseur
Regard extérieur : Valérie Oberleithner/ Fabrice Guillot/ Kate Lawrence
Accompagnement artistique : Alejandro Russo
Coordination générale : Marcelle Bruce
Production : La Malagua


Co-production : Superamas (Happynest#3) et la Compagnie de l’Oiseau-Mouche (dans le cadre du dispositif une artiste, un territoire). Cette création a bénéficié du soutien de la Région Hauts-de-France

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Accueil en résidence :  Le Vivat / L’échangeur CDCN Hauts-de-France / Centre Régional des Arts du Cirque de Lomme / Théâtre Jacques Tati / Maison de l’Art et de la Communication de Sallaumines / Les Fabriques de la Ville de Nantes / CCN Ballet du Nord / Pôle de Danse Verticale / Mise à disposition du studio par Le Gymnase-CDCN.

Grâce au Vivat, scène conventionnée art et création et à l’UNADEV, le spectacle est proposé avec une audio-description.

 

        Captation et dossier disponible : contact@lamalagua.org

Kosa veut dire voler en langue totonaque, une langue originaire du Mexique. « La Danse des  Voladores » (hommes volants) est une tradition amérindienne pour demander de la pluie aux dieux pour favoriser la fertilité de la Terre. K( )SA est la première partie d’une trilogie de soli chorégraphiques qui prend ancrage sur la cérémonie des voladores pour mettre en dialogue nos rituels ancestraux avec nos rituels contemporains à partir de l’expérimentation avec de l’eau comme matière et sa relation avec les états de corps. Dans ce premier solo, Scheherazade met en corps des questionnements sur nos liens au cosmos et à nos origines. Qu’est-ce qui nous soutient ? À quoi nous accrochons-nous ?

Au départ, il y a un désir de suspension. Éprouver la sensation de quitter le sol, de sentir le vide, renverser les perspectives entre le bas et le haut, bousculer ses référentiels et ses points d’appui. […] Au départ, il y a aussi un désir de renversement vers cette terre, l’idée d’approcher le sommet du crâne du monde d’en-dessous, d’y déverser sa pensée. Avoir la tête en bas, c’est aussi s’inscrire dans une cosmogonie qui commence au-delà du ciel et plonge bien en dessous du sol.[1] 
[1]Article de presse sur l’étape de travail de K( )SA présentée au Vivat dans le Festival Vivat la danse ! à Armentières, le 2 février 2019 : Marie Pons, « Le moindre geste », Les Démêlées, critiques locales de danse, chorégraphie, performance, Hiver   2018-2019.