Kuxtú

Solo chorégraphique pour tout public à partir de 11 ans – 52 min

Scheherazade Zambrano Orozco

créé le 20 janvier 2022 au Théâtre de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche à Roubaix

re-créé le 23 février 2023 au Vivat à Armentières 

Distribution

 

Chorégraphie et performance : Scheherazade Zambrano 

Régie générale : Rémi Vasseur 

Conception scénographique : Rémi Vasseur & Marcelle Bruce

Création Lumière : Henri-Emmanuel Doublier & Rémi Vasseur

Musique : Benoît Duvette

Son : Adrien Dauvergne

Costume : Perrine Béague

Regard extérieur : Valérie Oberleithner 

Accompagnement artistique : Alejandro Russo

Production et coordination générale : Marcelle Bruce

Production : La Malagua cie

Coproduction : Compagnie de l’Oiseau-Mouche (dans le cadre du dispositif de la D.R.A.C « un.e artiste, un territoire »)

Ce projet a bénéficié du soutien de la Région Hauts-de-France et du soutien du Vivat – scène conventionnée d’intérêt national art et création dans le cadre du plan de relance de la DRAC Hauts de France.

Accueil en résidence : Compagnie de l’Oiseau-Mouche, Maison Folie Beaulieu, CCN-Ballet du Nord, Espace Culturel de la Ville de Bondues, la Briqueterie CDCN.

 

         

 

 

 

 

         Captation et dossier disponible : contact@lamalagua.org

 

 

Kuxtú  signifie « nettoyer » ou « désherber un espace » en langue totonaque, une langue originaire du Mexique. Kuxtú est la deuxième partie d’une trilogie de soli qui s’intéresse aux rituels pour explorer les rapports entre tradition et contemporanéité à partir de l’expérimentation performative avec l’eau et sa relation avec le corps.

À la suite de K( )SA (création 2020) où Scheherazade explore ses liens au cosmos et aux origines à partir du rapport entre verticalité et densité, en Kuxtú, elle s’immerge dans les rituels de préparation pour explorer nos façons de concevoir et de ressentir le temps. L’eau, matière sur laquelle Scheherazade a travaillé pour K( )SA, devient solide et l’exploration sur la verticalité change d’axe pour contempler un horizon qui dégèle.

En effet, tandis que le « vol » de La Danse des Voladores, manifestation la plus ostensible du rituel, ne dure que quelques minutes, les rituels de préparation commencent 9 jours avant la cérémonie elle-même et cherchent à ne pas laisser des traces. Or, ce sont ces « pré-rituels », d’habitude négligés, ceux qui permettent aux voladores de préparer leurs corps et leur énergie pour s’engager dans un état corporel élargi propice à une mise en contact avec le sacré. Dans cette pièce, Scheherazade s’intéresse ainsi à ces temps de préparation qui fondent ; ces transitions dans lesquelles nous nous nettoyons pour faire place à ce qui arrivera ; ces moments congelés qui flottent.

Kuxtú explore comment le corps performatif contient cette temporalité suspendue qui établit un lien entre un temps ancestral et le temps contemporain.